Le mois de novembre a été bien chargé de mon coté, entre les boulots divers et variés à faire et à rendre dans les temps, les soucis de voiture qui a été bloquée un long moment au garage suite à un accident stupide (un feu rouge est tombé tout seul sur ma voiture), et les petits tracas de la vie quotidienne. Mais j’ai tout de même réussi à participer à Rise Up Masterclasses entre le 20 et le 25 novembre.
L’occasion de revoir les copains rencontrés l’an dernier et au gré des évènements photographiques de cette année, de me former auprès de grands noms de la photographie de mariage mondiale tels que Petar Jurica, Samo Rovan et Sol Tamargo, et de finir en beauté sur un workshop avec Eric Bouvet, un de mes photographes préférés. J’ai déjà eu la chance de le rencontrer à plusieurs reprises, mais j’ai à nouveau pu constater que quelqu’un de ce niveau d’expérience a toujours quelque chose à vous apprendre, et que ça se cache souvent au détour de petites phrases qui, bien reçues, peuvent vous retourner la tête et changer des choses importantes dans votre façon de bosser.
C’était l’occasion aussi de participer à la Rise Cup, je n’y avais pas participé l’an dernier et après en avoir discuté avec Oliver qui l’avait remportée, je m’étais juré de ne pas laisser passer la prochaine sans soumettre une série pour avoir au moins le petit frisson de la compétition, et ne pas repartir en me disant “j’aurais du…”.
Et que j’aurais eu raison d’avoir des regrets, car cette année… je l’ai remportée. Et tout ce que j’avais du mal à imaginer l’an dernier, la joie qui donne envie de bondir sur la scène, la fierté énorme qui va avec, le sentiment de reconnaissance de mon travail, tout m’est apparu bien clairement.
J’en suis d’autant plus fier qu’il y avait 25 séries en compétition cette année, et que les quatre autres finalistes ont envoyé du très lourd en face, ce qui fait que la partie était loin d’être gagnée d’avance et que je savoure d’autant plus la victoire.
Rise Up est une expérience extraordinaire, parfois étouffante pour quelqu’un comme moi qui a besoin d’un peu de solitude pour se ressourcer , mais comme je me connais bien j’ai réussi à gérer cet aspect en me levant plus tôt pour me ménager des moments de calme et passer une petite demi-heure sur mon journal tous les matins, et je suis reconnaissant à tous les autres lève-tôt d'avoir reconnu et respecté ces moments.
En passant, je n’avais aucune image de moi dans cet aspect de ma vie, ce qui est logique vu que c’est quelque chose de très intime, mais merci à Corentin Azamoun qui a magnifiquement capté ce coté de ma personnalité sans que je m’en aperçoive, j’ai été très surpris de trouver cette photo dans la galerie. Je trouve qu’elle me ressemble beaucoup.
Mais au delà de tout ça, j’ai l’impression d’avoir grandi pendant cette semaine, en tant que personne et en tant que photographe. Ma pratique a évolué, ma technique a évolué, je me suis recentré sur des focales plus resserrées et mon travail s’en est trouvé simplifié (pour le meilleur). Je suis plus confiant dans ma photographie maintenant que des photographes de renom m’ont récompensé pour une idée très simple, mais à laquelle je me suis accroché ces deux dernières années. Et je vous disais plus haut qu’un Eric Bouvet avait toujours quelque chose à vous apprendre, il réussi, dans la même phrase, à me féliciter et à me remettre de suite les pieds sur terre, focalisé sur le prochain boulot.
Ci-dessous, la série photo qui m’a permis de remporter la Rise Cup, et l’épisode spécial enregistré pour la centième de mon podcast, tout s’est parfaitement aligné pour que je puisse faire un vrai retour de tout ce qu’ont pu m’apporter ces quatre dernières années de podcasts, de rencontres et d’expériences.